A
l’origine, l’on peut penser que le site a été choisi sur une ancienne
voie de transhumance des troupeaux Ossalois regagnant leurs terres
hivernales du Pont-Long.
L’évocation du lieu
est apparue en avril 1154 sous la graphie de Bescad (Raymond Guillaume
de Bescad), lors d’un acte d’inféodation à la couronne Aragonaise, ayant
eu lieu à Canfranc. Dans cet acte, si l’on compare la notabilité du
seigneur de Bescad à celle des autres signataires, l’on peut penser que
les seigneurs du lieux, mêmes inconnus aux dépouillements des autres
archives contemporaines encore disponibles à notre époque,
apparaissaient alors comme figurant parmi les principaux notables
Ossalois et avaient une importance reconnue de longue date. Il peut
s’agir, ainsi que c’était généralement le cas au X° siècle, et la
communauté des prénoms nous le laisse penser, d’un parent ou cadet de la
puissante famille des seigneurs et vicomtes d’Oloron dont la branche
aînée s’était éteinte cent cinquante ans plus tôt dans les vicomtes de
Béarn, ces deux dernières venant elles – même du sang de Gascogne. En
effet, les prénoms ( Raymond et Guillaume ou Guilhem ) du premier
seigneur de Bescat connu sont typiquement ceux utilisés de façon
récurrente dans les branches cadettes issues du sang de Gascogne, bien
qu’on les retrouve aussi, un plus au nord et à la même époque, très
présents dans la puissante famille des ducs d’Aquitaine et comtes de
Rouergue. Précisons que les prénoms Guillaume et Raymond seront les
prénoms des aînés de la puissante famille Espagnole des Moncade, Vicomte
de Béarn soixante ans plus tard, et qu’il n’est pas impossible non plus
que Raymond Guillaume ait été un cadet de cette dernière venu
s’implanter en Ossau ( les échanges entre Ossau et Aragon par le col du
Somport était alors variés et constants ), ce qui expliquerait qu’il
soit l’un des premiers signataire de ladite charte d’inféodation. En
effet, tout au long du XI° siècle, de nombreux Aragonais viendront
s’établir en Béarn, et notamment en Ossau. Quoiqu’il en soit l’antique
noblesse de ses origines ne fait aucun doute.
Les
premiers seigneurs de Bescat, inconnus de nous, devaient remonter à la
fin du IX° ou devait au début du X° siècle, car c’est probablement de
cette époque que l’on peut dater l’aménagement de la motte dite « Arribe ».
Il s’agissait sans doute d’une humble fortification par
palissades de bois d’un lieu considéré comme stratégique et défendable,
et de l’existence en son sein d’une bâtisse un peu plus forte mais à
peine moins misérable que l’habitat rural de l’époque.
Sans doute de cette époque datent aussi les premières « masures « qui ont du s’agglutiner alentours, à flanc de coteau.
Il
est probable que le village ainsi constitué n’existait pas encore lors
des destructions et pillages consécutifs aux invasions scandinaves du
IX° siècle (vers 840).
La
région était alors particulièrement sauvage et dépeuplée, maîtrisée par
des seigneurs cadets des familles vicomtales locales ou voisines (à
l’époque il n’y avait pas ou quasiment d’anoblissements), et il est
probable que le dit Pierre de Bescad était l’un d’entre eux. Leur rôle,
tel qu’il avait été institué par Gaston IV de Béarn, était de veiller à
la sécurité de la route commerciale traversant les Pyrénées par le col
du Somport, laquelle était également l’une des principales routes du
pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle.
Puis
le nom se rencontre, durant les deux ou trois siècles suivants,
alternativement, sous les graphies « Avescat » et « Abescat »,
redevenues, sans doute par contraction « Bescat ».
Durant
cette période, plusieurs membre de cette famille deviendront abbés de
Sainte Christine du Somport, monastère fondé à la fin du XI° siècle par
Gaston IV de Béarn.
En 1347, lors de la
fondation de la bastide de « Rébénacq », l’Abbé « d’Avescat » était
suffisamment puissant pour que la fondation de cette dernière puisse se
faire sur « des terres incultes dont il ne se servait pas ». Si l’on
analyse géographiquement, l’étendue de ses possessions faisait de lui le
second seigneur le plus puissant de la vallée d’Ossau.
Sa
situation privilégiée à l’entrée de la vallée, presque au confluent des
routes menant à Pau et à l’Oloron, lui garantissait un rôle local
majeur.
Lors du dénombrement des feux des différents
villages de la vallée opéré sous Gaston Phoebus en 1385, le village de
Bescat devait comporter un peu plus d’une vingtaine de feus principaux
(loyers, familles d’une certaine importance regroupés en maisons «
casalères » c’est dire payant l’impôt).
Les
abbés laïcs de Bescat devaient avoir conservé des possessions sur le
territoire de Rébénacq car une propriété seigneuriale et un château sont
attestés tout au long des XV° et XVIème siècles, alors que par essence
la bastide de Rébénacq était « franche » et ne pouvait avoir, elle, de
seigneur. Par ailleurs de nombreuses terres proche de la bastide et de
l’église étaient dites « abbatiales « alors qu’il n’existait aucune
abbaye religieuse alentours. Il est probable d’ailleurs que les
seigneurs de Bescat ont essentiellement résidé dans ce château durant la
même période.
Il s’agit d’une période
d’environ deux cent ans, stable politiquement car les rois de Navarre
s’attachaient à rester neutre lors des conflits voisins, mais sur
laquelle l’on est peu renseignée quand à la vie locale. En effet, à part
les problèmes liés vers la fin de celle - ci aux guerres de religions
(1569–1570), l’on ne connaît que peu de choses.
Durant
les guerres de religion la vallée d’Ossau sera le théâtre de terribles
affrontements. Bescat restée catholique, sera épargnée par les armées
royales catholiques d’ «Antoine de Lomagne, baron de Terride«, mais le
sera aussi, ce qui est plus étonnant, par celles protestantes de Jeanne
d’Albret, venues en représailles et commandées par le sanguinaire «
Comte de Montgoméry ».
Entre les XIV° et XVII°
siècles le village de Bescat se dépeuplera lentement puisqu’à l’issue de
celle – ci, dans un rôle non daté mais estimé du début du XVII°, il ne
comprendra plus qu’une douzaine de feus ou maisons importantes «
imposées « .
Il faut préciser que l’importance historique de
la seigneurie de Bescat était néanmoins restée telle, que la seigneurie
découpée deux ou trois cent ans plus tôt de Rébénacq, lui restera,
jusqu’à la Révolution, indissociablement liée bien qu’elle ait pris une
importance nettement supérieure ( 44 feus dans le même rôle ).
Lors
de la réunion du Béarn avec la France, et sous l'Ancien Régime, la
terre de Bescat avait conservé suffisamment d’importance pour que
Buziet, pourtant distante d’environ 3 km, fasse encore partie de son
tènement. D’ailleurs, peu après, ce seront les seigneuries de Bescat et
de Rébénacq, qui seront érigées en baronnie en 1652, acte dans lequel
les dépendances originelles et historiques de la seigneurie de Bescat
seront rappelées, y inclus Rébénacq, Buziet, et l’ensemble des moraines
……
En 1653 une terrible peste envahit la vallée
et sévit dans les villages d’Arudy, de Sévignacq, de Sainte Colome,
Louvie Juzon, Castet et Béost. Bescat semble avoir été épargné par cette
peste.
Un ultime rappel du territoire originel aura lieu,
en 1691, lorsque les seigneuries de Rébénacq, Ste Colome, Bescat,
Buziet, …. seront érigées en « comté de Rébénacq ».
Le
Comté « de Rebenacq », soit pour l’essentiel la terre des seigneurs de «
Bescad » ou d’ »Avescat », restera ensuite uni jusqu’à la Révolution.
Elle sera ensuite saisie, puis morcelée et vendue en biens nationaux.
Lors
de leurs ventes, différents acheteurs se partageront les terres et
propriétés, s’agissant parfois des anciens occupants ou de leur famille,
et d’autres fois de fortune opportunistes et naissantes, tel les
Lavignolles semble t’il.
Anecdote :
Autrefois,
les Bescatais s'étaient vus affubler du sobriquet de "carassous", soit «
lézards » . Ce qui faisait allusion à l'exposition du village orienté
plein sud et à la paresse consécutive de ses habitants qui auraient
(selon les mauvaises langues) préféré se prélasser au soleil plutôt que
d'aller au travail.
Une longue tradition de résistance Catholique :
Pendant
la réforme, Bescat fut la seule commune d'Ossau a rester fidèle au
Catholicisme. En récompense de cette fidélité, le Pape institua une
confrérie dite des « cinq plaies de notre Seigneur », dans l'église de
Bescat.
Durant la révolution les villageois avaient protégé
leurs prêtres et religieux de la fureur révolutionnaire qui souhaitait
les exterminer. L’abbé Lizier Lafourcade, réfractaire, vicaire de Bescat
s’était réfugié à Bosdarros ou il se cachait dans la maison d’une
parente. Il y fut découvert, arrêté, et emmené à Pau ou, le 16 septembre
1793, il fut condamné à la peine capitale pour « refus de serment
civique «, et guillotiné le lendemain. C’est en souvenir de cette
protection que leur église se verra dotée d’un « Autel privilégié «.
Sous
le consulat les femmes de Bescat se révoltèrent à nouveau car elles
n'acceptaient pas le nouveau curé concordataire. « Elles avaient fermé
l'église, caché la clé, et refusaient d’en dévoiler l’endroit. », écrit
dans ses mémoires le premier préfet de la région, en poste sous le
premier empire.
On y trouve de belles maisons, groupées à flan de coteaux, des XVI°, XVII° et XVIII°:
Dates relevées : 1599, 1674, 1735, 1773, ….
*Motte
féodale dite « Motte Arribe » ( cote 488 sur la carte d’Oloron n°4 au
20.000° ) : Sur celle-ci s’élevait le château originel des seigneurs de
Bescat. Il fut abandonné très tôt (au XIV° semble t’il), les seigneurs
préférant résider dans d’autres lieux.
*Motte
féodale dite « du moulin à vent » ( cote 496 sur la carte d’Oloron n°4
au 20.000° ): sur laquelle se trouvait autrefois les restes d’un moulin à
vent moyenâgeux, l’un des plus important de la vallée.
L'église Saint Lizier date du XVIIè,
Abside en cul-de-four et ouverture en plein cintre de la nef et des bas côtés qui pourraient avoir une origine romane ;
Voûte en bois ;
Au sud, porche et porte gothique ;
A
l’intérieur, l’on peut y découvrir un retable classé du XVII°, un autre
en bois peint et doré du XVIII°, une Vierge en bois doré qui provient
de l’ancienne chapelle, et un Christ classé du XVIII° siècle.
Autel
: « Autel privilégié » inscription après la Révolution française de
1789 parce que la paroisse avait protégé ses prêtres et religieux de la
fureur révolutionnaire qui souhaitait les exterminer. L'évêque d'alors
reconnaissant les mérites de Bescat fit inscrire au maître-autel ceci
afin que la postérité se souvienne avec fierté de ce que leurs
prédécesseurs avaient eu le courage de faire...
Le cimetière, typique exemple de cimetière rural médiéval, est contigu à l’église.
Le
monument aux morts, du plus simple appareil, est situé à coté de
l’église. Il montre qu’au moins dix jeunes Bescatais ont donné leur vie
pour la France au cours de la première guerre mondiale.
A
l’entrée, le château « Lavignolle » n’est qu’une grosse maison dont
l'architecture date du XVIIè, mais a été très remaniée au XIX° siècle.
Elle
devait, à l’origine, avoir été édifiée par l’abbé laïc de Bescat en
remplacement d’une ancienne tour qui devait être devenue ruinée.
Après
la révolution, les lieux sont devenus propriété de la famille
Lavignolle, riche famille industrielle et minière d’Arudy qui semble
originaire de Louvie - Juzon, également propriétaire à l’époque du
Château Martouré à Arudy et du Château de Sévignacq.
Devenu ensuite colonie de Vacances et propriété du Conseil Général des Landes.
Retourné depuis quelques années à sa destination originelle de résidence privée.
En haut de Bescat passe l'ancien chemin de transhumance allant des estives d'Ossau au Pont-Long - un chemin vieux de 10.000 ans.
* Le plus anciennement connu est :
Raymond
Guillaume de Bescad qui est l'un des Ossalois qui en avril 1154 à
Canfranc en présence des Evêques d'Oloron et de Lescar firent serment
d'allégeance en faveur du Comte de Barcelone, Prince d'Aragon ( «
Histoire de Béarn « Pierre de Marca ).
Raymond Guillaume ( ou Guilhem )
était sans doute fils d’un Guillaume ( ou Guilhem ), la coutume dans les
familles vicomtales de l’époque étant de mettre le prénom du père en
second prénom du fils ( un peu à la mode arabe ). Ce Guillaume ou
Guilhem était certainement déjà possessionné en Ossalois. Peut – être
était – il membre d’une branche cadette de la famille vicomtale de
Béarn.
* Aux XIII° et XIV° siècle l’on rencontre
plusieurs abbé du monastère Sainte Christine de Somport issus de la
famille de Bescad ou d’Avescat, et natifs du village de Bescat.
* Puis l’on retrouve « Pierre d’Avescat « qui doit être l’un de ses lointains descendant.
Pierre
d’Avescat, seigneur de l’abbaye laïque d’Avescat ( Bescat ) le 25 juin
1347, présent ce jour là lors de la signature de la charte de fondation
de la bastide de Rébénacq. Il y donne des terres incultes lui
appartenant, sur lesquelles sera construite ladite bastide :
«
Qu'il soit connu de tous que nous Roger de Rébénacq, lieutenant en
Béarn du noble et puissant seigneur, monseigneur Gaston, par la grâce de
Dieu comte de Foix, vicomte de Béarn, Marsan et Gavardan qui, de son
plein gré et de sa propre volonté, a tenu bon et ferme conseil en nom et
personne dudit comte et vicomte et de noble Pierre, seigneur de
l'abbaye laïque de Bescat, par la volonté et avec l'accord dudit noble
Pierre nous promettons et nous octroyons aux gardes, jurats et
communauté de la bastide de Rébénacq - par nous nouvellement fondée sur
les terres incultes et le territoire dudit Pierre de Bescat - et à toute
leur lignée et tous leurs successeurs nés et à naître, les fors et les
coutumes en usage dans la ville de Morlaàs, intégralement, ainsi que
cette ville les a établis, mis en usage et coutume, sans rien y
soustraire. «
* Dans un protocole par le notaire
Antoine de Blasco daté du 28 septembre 1490 détenu aux archives de
Panticosa, qui concerne des accords matrimoniaux entre la famille
Ossaloise « de Lobie « et Aragonaise « de Lanuza « , l’on rencontre à
plusieurs reprises des seigneurs de Bescat, et notamment :
-
« L’honorable et magnifique « Bernard de Bescat, seigneur de Bescat,
qui, aux côtés de Bernard de Sainte Colome, Chevalier, seigneur de
Sainte Colome, apparaît en tant que témoin et apparenté aux dites
familles. Il semble être alors d’un âge mur, et pourrait donc être né
aux alentours de 1450 ;
- Y est également rappelé Ramonet ( Raymond ) de Castet, seigneur de Bescat en 1456, né vers 1420 / 1430.
* -
Bertrand de Béarn « dit de Bonasse « (fils naturel de Bertrand de
Béarn, lui-même fils Jean de Béarn et de Marguerite de Gramont, et peut
être d’une Dlle de Bonasse. En effet il était fréquent en Béarn à cette
époque de juxtaposer le nom de la mère après le préfixe « dit «),
seigneur de Bescat par son mariage, né vers 1490 / 1500, qui épousa vers
1525 / 1530 Marie de Bescat, dame de Bescat, dont :
-
François de Béarn, sgr. de Labastide-Villefranche et Sendos, né vers
1530, mort le 13 avril 1570 à Tarbes, qui épousa entre 1556 et 1663
Marie d’Arette de Sacaze, fille de Pierre d’Arette, marchand tanneur, et
de Gracie de Sorgian.
* Un siècle et demi plus tard, nous rencontrons :
Peyroton
(Pierre) d’Avescat, (la similitude des prénoms nous laisse penser
qu’il s’agissait d’un descendant de Pierre d’Avescat) né vers 1475/80.
En 1538, Peyroutou d'Abescat, seigneur de Peyré de Rébénacq fait
hommage de sa terre aux rois de Navarre. Il fut père d’au moins :
-Antoine
d’Avescat, né entre 1510 et 1515, x 13 avril 1538 Gabrielle de Lons,
née vers 1520, fille de Raymond Arnauld de Lons (vers 1485–après 13
avril 1538), et de Catherine de Begolle, petite fille de Manauton de
Lons et de Madeleine d’Arribat.
Et probablement de :
-Jean
d’Avescat (ou de Bescat), natif d’Avescat (ou bescat en 1511 ou
1512, du diocèse d’Oloron, écolier, cité le 10 mars 1537, alors âgé de
25 ans, que l’on rencontre en tant que témoin dans une enquête menée par
l’inquisition à Agen, sur les commencements du protestantisme en
Agenais.
Et enfin, très proche parent de :
-Roger
de Bescat, seigneur d’Espalungue, signataire en 1550 d’un acte passé
par devant Maître Thomas Casamajor, notaire à Laruns, concernant une
conciliation, tranchée par Raymond Dabbadie, entre le curé de Béost et
J. Médevielle. .
* -Roger de Béarn
dit Bescat ( probablement le même que Roger de Bescat ci-dessus ? Pour
les mêmes façon que celles évoquées précédemment pour Bertrand de Béarn,
la mère de Roger était peut être une Bescat, et Roger avait
éventuellement conservé quelques droits sur des terres dépendantes de
Bescat ), qui épousa 1520 Johannette d’Espalungue, fille de Jean de Poey
dit Salabert, seigneur d’Espalungue ( fils lui – même de Joannet de
Poey et de Marion de Salabert de Baig ), dont :
-Catherine « de Bescat « , cohéritière d’Espalungue du chef de sa mère.
* En
1571 Jeanne de Bescat (très certainement descendante de Peyroton de
Bescat, et probablement fille et héritière d’Antoine de Bescat), apporte
les seigneuries de Bescat et de Rébénacq en dot lorsqu’elle épouse
Jacques d’Arros.
Leur gendre les vends en 1621 à Daniel de
Labarthe ( ou La Barthe ) pour le fils duquel ( Arnaud de Labarthe,
Sénéchal de Béarn ), la seigneurie de Rébénacq sera érigé en baronnie en
1652, laquelle inclura la seigneurie de Bescat.
Ces
seigneuries seront réunies en 1691 avec la seigneurie de Saint Colome,
l’ensemble formant dorénavant le Comté de Rébénacq, érigé pour François
de Pas de Feuquières, Lieutenant général de Navarre et Béarn, fils
d’Isaac de Pas, Marquis de Feuquières, Lieutenant Général, Gouverneur de
Verdun, Conseiller d’Etat, Vice Roy en Amérique, Ambassadeur en
Espagne, et d’Anne Louise de Gramont ( fille d’Antoine II de Gramont et
de Louise de Roquelaure ).
Du mariage de celui – ci le 16
août 1672 avec Françoise d’Esquille (dont la mère était probablement
une Labarthe – D’ailleurs, cette branche de la famille de Labarthe était
réellement Ossaloise puisqu’elle s’éteindra avec Elisabeth de Labarthe,
née le 19 mai 1705 à Arudy, propriétaire de l’abbaye laïque d’Arudy,
morte le 21 mai 1781 sans postérité de son époux François de Lussagnet (fils de Jacques de Lussagnet (de Montaut), et de Dlle d’Arrusailh ,
fille elle-même de Pierre de Labarthe (° vers 1660), abbé laïc
d’Arudy, et de Marie d’Espalungue (° le 24 avril 1661 à Louvie Juzon),
laissant pour héritier son parent Jean-Raymond de Courrèges d’Agnos),
naîtra :
Catherine Charlotte de Pas de Feuquières ( née en
1672, morte le 19 juillet 1739 ), Comtesse de Rébénacq et arrière petite
fille ? d’Arnauld de Labarthe, qui épousera le 17 février 1698 Louis
Nicolas Le Tellier de Louvois (né le 23 janvier 1667, mort le 10
décembre 1725), second fils du ministre Louvois, qui deviendra Comte de
Rébénacq par son mariage, et sera donc possesseur de la seigneurie de
Bescat.
* En 1730 Jean Pierre de Nogué est dit
seigneur de Bescat. Il a du naître vers 1695, et se maria vers 1725 avec
semble t’il Jeannette de Medablon, dont il eut : François de Nogué,
Secrétaire du Roy, seigneur de Sévignacq, né le 2 juillet 1727, mort en
1798, qui épousa le 28 novembre 1749 à Bayonne (64) Orosie (Jeanne
Oroise) de Laborde, née le 27 février 1717, morte le 3 avril 1792,
fille de Jean Pierre Laborde, et de Marguerite d’Aleman de Sainte Croix (° 1687 ), dont il eut Un fils et de nombreuses filles. Jean Pierre de
Nogué avait – il acquit la seigneurie de Bescat ??
* http://histoireduvillagedebescat.blogspot.com/p/histoire-du-village-de-bescat.html
* un beau lieu d'ossau: bescat - comite de vigilance bescatien
* https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01432802/document (pages 14 et 16)
* http://www.bescat.fr/imageProvider.asp?private_resource=3971..
* https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2020/06/17/histoire-les-jours-de-juin-1940-ou-le-destin-de-daniel-cordier-a-bascule,2708751.php (destin de Daniel Cordier qui a vécu à Bescat)